Le sujet de l’assistance vidéo a toujours fait débat, utilité pour l’arbitre ou tue-l’amour du football, du côté de la Norvège, le problème se règle à coups de croquettes…
La croquette de la discorde…
Quand le VAR est arrivé, il a été annoncé comme un outil révolutionnaire, censé améliorer l’impartialité sur le terrain, ainsi que la prise de décision du corps arbitral. Mais la mise en pratique n’a pas forcément eu l’effet escompté. Tantôt snobé par les arbitres, tantôt des interprétations en total inadéquation avec les autres acteurs sur la pelouse, le VAR reste perfectible et son utilisation reste mitigé par de nombreux supporters, notamment en Norvège. Lors de la rencontre entre Rosenborg et Lillestrom, plusieurs interventions des supporters ont eu lieu, plus ou moins ingénieuses… Quatre temps morts au total, cela allait du jet de balle de tennis, à celui du jet de croquettes de poissons, en passant par du lancer de fumigène noir sur la pelouse, la décision ne s’est pas faite attendre puisque le match a débouché sur un report…
Situation de crise
Si un bruit de foule commençait à émerger, beaucoup s’attendaient à ce que ce match subisse de multiples interventions, à commencer par les coachs. “C’est presque historique. Lorsque vous sentez que vous n’êtes pas écoutés, la désobéissance civile n’est finalement qu’un dernier recours” a conclu l’entraîneur de Lillestrom, Andreas Georgson. Même les dirigeants de la ligue ne semble pas surpris, et avaient pris les devants : “Nous étions préparés et avons été informés que c’était un scénario possible. Malheureusement, ce n’est pas une grande surprise qu’on en arrive à cette conséquence” a déclaré Jens Haugland, le directeur général du Toppfotball (ligue norvégienne).
A voir si désormais, le VAR serait remis en question en Norvège, s’il sera amélioré pour moins faire débat, ou si l’on va revenir à une époque ou il était possible de marquer de la main.
