L’été bat son plein, les annonces de recrues aussi. Pour un Paris Saint-Germain champion d’Europe, il est dur d’imaginer qui peut venir les renforcer. L’occasion d’un flash-back sur les sessions de recrutement précédentes ?
Paris 2007 : L’ère de Peguy
Tous les clubs partagent des moments de gloires, et d’autres beaucoup plus sombres. L’année 2007 du PSG a de quoi réveiller de gros traumatismes chez les supporters parisiens. Au rayon des arrivées, on dénombre une belle colonie de brésilien, pas forcément les meilleurs. Céara (2M/Internacional), Souza (4M/Sao Paulo), et Everton Santos (2M/Corinthians) n’ont peut-être pas laissé le meilleur des souvenirs dans la capitale.
Peguy Luyindula arrive lui aussi depuis le rival marseillais, il signe pour 4 millions d’euros afin d’alimenter l’attaque parisienne. Le milieu de terrain est géré par Didier Digard (2,5M/Havre) et Granddi N’Goyi (formé au club), pas la paire la plus fulgurante. Gregory Bourillon quitte lui aussi le Stade Rennais (3,5M) pour renforcer la défense, mais ca ne changera rien. Le club finit 16eme et se maintient lors de la dernière journée de Ligue 1, une équipe cataclysmique.
Paris 2016 : Le départ de Zlatan
Été 2016, Zlatan quitte Paris, il laisse derrière lui un vestiaire sans leader et son nom officiellement comme un verbe du vocabulaire français. Le PSG doit donc gagner en charisme et en leadership pour compenser, et pour ça rien de mieux que de récupérer l’enfant terrible du foot français : Hatem Ben Arfa (libre/OGC Nice). Pas l’idée du siècle, malgré qu’il sortait d’une saison exceptionnelle à Nice.
Une nouvelle paire voit le jour au milieu, Grzegorz Krychowiak (30M/Séville) et Giovani Lo Celso (10M/Rosario Central), ni l’un ni l’autre ne fonctionnera dans l’entre-jeu. Là aussi une nouvelle recrue offensive, Jesé Rodriguez (25M/Real Madrid), estampillé encore pépite à cette époque, il floppera lui aussi de manière retentissante. Enfin, la seule recrue à avoir laisser un souvenir ni mauvais, ni incroyable, Thomas Meunier (6M/ FC Bruges) est la rare satisfaction de ce mercato qui n’amènera à rien de concret.
Paris 2003 : Pauleta oui, le reste non
A l’été 2003, Paris enclenche une révolution de son effectif, la volonté de truster les premières places se fait ressentir. Juan Pablo Serin, ancien du Barça, signe au PSG en prêt pour occuper le couloir gauche tandis que Bernard Mendy (2,7M/Caen) vient gérer le côté opposé. Le minot du PSG, Lorik Cana, fait ses premiers pas en équipe première, lui qui ira faire les beaux jours de l’OM 3 ans plus tard. Il sera associé à Branko Boskovic (Etoile Rouge/6M) pour tenter d’occuper la domination du milieu de terrain.
Comme d’habitude, l’attaque de l’équipe aura sa révolution brésilienne avec Reinaldo Oliveira (10M/Flamengo) et la légende du club Pauleta (9M/Bordeaux). Pour terminer l’attaque c’est Danijel Ljuboja (3,3M/Strasbourg) qui conclut l’armada offensive. Au total ce sont presque 3ç millions qui ont été investis pour une pénible 9eme place. De très bonnes recrues mais une mise en place exécrable, un bilan qui classe ce mercato prometteur comme l’un des plus gros gâchis de l’histoire du club…