Sur un terrain, il y a 22 acteurs, sans compter ceux aux abords du banc. Mais un paramètre reste totalement décisionnaire dans l’ensemble du match : les arbitres. Mais que valent les nôtres ?
Letexier ballon d’or des arbitres
Dans la catégorie meilleur arbitre du monde, la France n’a pas à rougir. Une fois encore, les français sont parmi les meilleurs. Mieux, on peut se targuer d’avoir le meilleur en la personne de François Letexier. Elu meilleur arbitre par l’IFFHS (International Federation of Football History and Statistics), celui qui a été capable de mettre rouge à Harit pour une trace de crampon sur Marquinhos, n’a pas réussi à appliquer deux fois la même sanction pour un visage défiguré de Donnarumma. Pour autant, est-il le seul arbitre français dont l’arbitrage est difficilement compréhensible ?
Frappart en dauphine de l’arbitrage
Dans la même veine, le second meilleur arbitre au monde a aussi été désigné, et il s’agit de Stephanie Frappart. Là encore, une décision difficilement compréhensible. Elle qui a été affublée d’une note de 1/10 lors de l’arbitrage d’un Valenciennes – OL (Coupe de France), match qui aurait pu sans aucun doute connaître un autre dénouement avec un arbitrage mieux réalisé. Elle a aussi arbitré la finale de la Coupe de Grèce, distribuant au passage 3 cartons rouges, et provoquant une émeute qui l’a poussé à être évacuer par les forces de l’ordre. De magnifiques performances qui lui ont valu de remporter sa médaille d’argent, rien que ça. De là à se demander si l’herbe est plus verte chez les voisins, il n’y a qu’un pas…
L’arbitrage étranger, gage de qualité ?
Très souvent, les arbitres désignés pour gérer des matchs européens tels que l’Europa League ou la Champion’s League, sont censés être parmi les meilleurs de leur profession. Et pourtant, si l’on prend l’exemple du roumain Istvan Kovacs, on retrouve des standards loin de faire l’unanimité. A son palmarès, on compte une rencontre entre le Panathinaikos et l’OM qui s’est déroulé de la pire des manières. Un record battu avec +200 cartons distribués en 34 matchs, et une réputation d’arbitre qui tend à vouloir devenir le centre d’intérêt du match.
Arbitre acteur principal d’un match
Vouloir être l’acteur principal du match, c’est embêtant et ça détruit l’ambiance d’une rencontre, mais on peut trouver pire. On vous présente désormais David Coote. Un arbitre de Premier League bien connu des terrains qui a récemment été accusé de plusieurs faits. Le premier c’est une vidéo dans laquelle on le voit insulter Liverpool et Jürgen Klopp. Difficile d’être un juge impartial lorsque l’on tient des propos comme ça (il a d’ailleurs été suspendu par la FA suite à ça).
Le second, durant l’Euro 2024 des images de lui sniffant quelque chose ressemblant à de la farine ont commencé à fuiter. Encore dur d’être impartial de cette manière (ce qui lui a valu d’être suspendu par l’UEFA). Enfin la dernière, le Sun aurait eu des soupçons sur une affaire de corruption dans laquelle il serait inclus. Une histoire de carton distribué lors d’un match entre Leeds et West Bromwich…
La conclusion semble finalement bien trouvée. Même si l’on n’est pas très bien loti en France, avec des arbitres aux décisions rocambolesques et sans aucune logique d’un match à l’autre, les pays étrangers ne semblent pas être au mieux. Le plus affligeant reste sans aucun doute l’utilisation de la VAR, un outil qui aurait pu aider à compenser la médiocrité des décisions arbitrales mais qui semble être constamment snobés par les juges de matchs. Il serait peut-être temps aussi de mettre l’accent sur la formation de ces mêmes décisionnaires, le niveau affiché étant de plus en plus faible en terme de logique et réflexion sur chaque situation.
(Bonus ci-dessous : Le carton rouge pour Kwadwo Baah pour une célébration Fortnite… On touche le fond du gouffre en Angleterre..)
