Toutes les bonnes choses ont une fin, on attaque la dernière partie du onze des anciens wonderkids. Après avoir fait la défense et le milieu de terrain, on fonce vers le trio offensif.
AG : BOJAN
Voilà encore l’un des wonderkids que l’on cherchait tous dans nos carrières FIFA de l’époque. Bojan Krkic, le joyau du FC Barcelone, celui qui avait le potentiel pour détrôner son cousin Lionel Messi. Malheureusement après des débuts en fanfare au Barça, il connaît une spirale négative et ne fait que régresser année après année. L’AS Roma, l’AC Milan, Alavès, Mainz, l’Ajax, ou Stoke City il ne réussit pas à se relancer en Europe. Même son de cloche à l’étranger ou il ne parvient pas non plus à sortir du lot avec l’Impact Montreal et le Vissel Kobe. Son après carrière est drastiquement différent, il se met à collaborer avec d’anciennes gloires catalanes.
Il devient associé de l’entreprise d’Iniesta (Never Say Never), une société basé sur l’Entertainment dans le sport. Cette même entreprise est sur le point de racheter Helsingør, un club pensionnaire de deuxième division danoise. Bojan deviendrait donc de ce fait en partie décisionnaire d’un club de football scandinave. Toujours dans son post carrière, le joueur espagnol a rédigé un livre sur la pression que les joueurs subissent dans le foot actuel, “Controlar l’incontrolable”. Un aspect de sa vie qu’il estime décisif dans le tournant qu’a pris sa carrière…
AD : Giovani DOS SANTOS
Encore un pur produit de la formation catalane, dans les wonderkids en devenir c’est l’international mexicain, Giovani Dos Santos. Malgré la promesse d’un potentiel énorme, Dos Santos n’a vraiment jamais réussi à s’acclimater à l’Europe. Enchaînant les expériences à Tottenham, Ipswich, Galatasaray, au LA Galaxy ou à Villarreal, le constat a souvent été le même. Celui d’un joueur qui n’arrive pas à trouver son rythme… En sélection nationale, le son de cloche est totalement différent.
Dos Santos est un leader d’équipe, il remporte 3 Gold Cup avec sa nation, et comptabilise 19 buts pour plus d’une centaine de matchs joués. A 35 ans il est aujourd’hui à la retraite, sa reconversion professionnelle est tout autant surprenante que celle de Bojan. Le mexicain est désormais un véritable businessman, il a investi dans Procura Mexico, une usine de pétrochimie lié à Petroleos Mexicanos. Un investissement qui lui rapporte entre 350 000 et 400 000e par an, qui se rajoute à son entreprise d’achat revente pour voiture de luxe. Qu’on se le dise, beaucoup de footballeurs peuvent envier sa fin de carrière.
BU : Alexandre PATO
Espoir 100% estampillé “dou brazil”, Alexandre Pato avait tout de l’histoire du talent qui part à la conquête de l’Europe. A l’AC Milan on lui connaît sa réputation de jeune prodige mais il ne parvient pas à coexister avec Zlatan Ibrahimovic. S’en suit un retour au Brésil loin d’être au beau fixe pour cause d’embrouilles avec les supporters et des performances jugées pas au niveau. Son passage à Chelsea est anecdotique, et à peine meilleur à Villarreal. En Chine, et en MLS le même constat, les blessures jonchent sa carrière et il ne semble plus être complétement concerné par le football.
En revanche la suite de sa carrière est tout bonnement épatante. Là encore comme les deux autres attaquants, Alexandre Pato a su faire fructifier son argent et se bâtir un empire économique surprenant. Il a ouvert une chaîne de restaurants de burgers au Brésil, celle-ci a connu un essor important, tout comme le secteur de la mode ou il a investi des sommes non négligeables.
Comme si ça ne suffisait pas, Pato a aussi sa propre marque de vodka, ainsi qu’un contrat de promotion avec CoverGirl Cosmetics. Ce portefeuille diversifié fait estimer sa fortune en 2023 à 150 millions de dollars. Un montant bien supérieur à des monstres du football mondial comme José Mourinho (100 millions), ou Zlatan Ibrahimovic (90 millions). Si tous les attaquants ex wonderkids n’ont pas percé à leurs postes, ils ont su le faire dans le domaine des affaires.