Le football moderne varie sur plusieurs paramètres. Que ce soit l’évolution du football féminin, la VAR, ou autre, le développement est multiple. Mais la question de l’inflation des salaires des footballeur est elle aussi remise sur le tapis...
La gourmandise des salaires de footballeur
Dans le football actuel, la question des salaires a toujours été une variable importante. Les salaires importants ont permis les signatures de Zlatan, Lavezzi, Neymar ou Mbappé au PSG. Tout comme des Eto’o en Russie, des Hoarau en Chine, ou des Drogba, Henry ou Rooney aux Etats-Unis. Encore récemment, après les gazo-dollards russes, les millions chinois, ou le rêve américain, la mode est désormais aux pétro-deuniers en provenance de l’Arabie Saoudite et du Qatar.
Cependant, pour pouvoir conserver un certain niveau de compétitivité, les clubs des différents championnats sont obligés de pouvoir aligner des salaires au delà de ce qu’ils étaient capables de faire pour éviter une fuite de talent. A titre d’exemple, des clubs comme l’OM se voient obliger d’offrir des salaires indécents à des Alexis Sanchez, Aubameyang. Ou encore à l’époque Patrice Evra, pour les convaincre de ne pas céder aux sirènes des continents étrangers.

Pas de droits, pas de chocolat
Et on fait quoi quand on est pas l’OM, et que l’on a pas l’argent de tonton McCourt pour arroser les pré-retraités ? On compte alors sur les droits TV, et pour avoir plus d’argent avec les droits TV, sans pour autant être la Premier League, il faut alors augmenter la fréquence des matchs pour avoir un maximum de contenu diffusable au prix le plus fort. On en arrive donc à la déclaration qui nous a valu la naissance de cet article, celle de Karl-Heinz Rummenigge.
« C’est un piège dans lequel les joueurs et leurs conseillers se sont eux-mêmes un peu fourrés. En exigeant des salaires toujours plus élevés, ils obligent les clubs à générer des revenus toujours plus importants. Et d’où proviennent ces revenus ? Des matchs en plus. » a déclaré le dirigeant bavarois. Une réponse cinglante, qui vient recadrer les récentes déclaration de footballeurs. Comme celle de Rodri qui n’hésitait pas à se plaindre de la fréquence des matchs. En somme la réaction de Rummenigge est logique, comment est-il possible de se plaindre de la fréquence des matchs dans un football ou les acteurs principaux ne cessent de revendiquer des rémunérations de plus en plus hautes ?
Malgré de nombreux sondages qui prouvent un désintérêt de plus en plus grand pour le foot. Notamment grâce à la Ligue des Nations dénuée d’intérêt ou le nouveau format européens et ses rencontres à rallonge, le justificatif de salaires aussi importants ne peut se faire qu’avec une charge de travail plus élevé. Difficile d’expliquer dans ce sport populaire, qu’il serait logique d’être de mieux payer en mieux en travaillant moins. Quoi qu’il en soit, les décisionnaires principaux sont les joueurs qui ont un choix face à eux, en décidant d’être moins rémunéré contre la condition de jouer moins, nul doute que les instances du football européen et mondial seraient enclin à revoir leur position. Encore faut-il accepter de passer de très très riche, à seulement très riche pour de nombreux footballeurs, cruel dilemme… ?