Douze ans après son départ pour le Bayern Munich, Xherdan Shaqiri est revenu sur ses terres. Et quel retour ! L’ancien joueur de l’Olympique Lyonnais brille comme rarement dans sa carrière. De retour au FC Bâle, il réalise une saison exceptionnelle, au point de dominer tous les débats en Super League suisse.
Une saison régulière en patron
Avec 31 matchs disputés en championnat, Shaqiri a été un pilier indiscutable du FC Bâle cette saison. Mais au-delà de sa régularité, c’est son rendement offensif qui impressionne. En effet, il a inscrit 18 buts et délivré 20 passes décisives, un total tout simplement stratosphérique pour un milieu offensif. Ces chiffres font de lui le meilleur joueur du championnat, autant par l’impact que par l’efficacité.
Grâce à lui, le club bâlois a retrouvé une dynamique de victoire, rappelant les belles années de domination en Suisse. Les supporters ne s’y trompent pas : le “cube magique” est de retour au sommet.
Une Coupe de Suisse toujours en jeu
Outre sa performance en championnat, Shaqiri a également été décisif en Coupe de Suisse. Il a marqué deux buts, un en 16e de finale, un autre en 8e de finale, contribuant activement au parcours de son équipe. Le FC Bâle est désormais qualifié pour la grande finale, qui se jouera le 1er juin à 14h00 au Stadion Wankdorf de Berne. Ce rendez-vous réunira plus de 30 000 spectateurs dans une ambiance qui promet d’être électrique.
Une histoire qui boucle la boucle ?
Revenu au FC Bâle après un transfert à 11,8 millions d’euros vers le Bayern Munich en 2012, Shaqiri semble vivre une seconde jeunesse. Son retour, que certains avaient accueilli avec scepticisme, est aujourd’hui un pari plus que réussi. L’ancien joueur de Liverpool, de l’Inter ou encore de Lyon a trouvé en Suisse un cadre idéal pour briller à nouveau.
Une icône nationale retrouvée
À 32 ans, Shaqiri prouve qu’il n’a rien perdu de sa magie. Sa puissance, sa vision du jeu et son influence sur le terrain en font une véritable référence du championnat helvétique. Ce retour au pays est plus qu’un simple choix de cœur : c’est une renaissance sportive qui pourrait bien se conclure en apothéose le 1er juin.
